Même si le Mexique est une démocratie multipartite, le pouvoir politique reste concentré entre les mains du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) qui contrôle les chambres et la présidence. Malgré des inégalités persistantes, le pays connaît un essor industriel important pendant les décennies d’après-guerre. D’importantes ressources pétrolières, exploitées par une entreprise d’État, contribuent à la stabilité économique du Mexique qui est ébranlée par la baisse des prix qui survient au cours des années 1980. Des programmes d’austérité sont adoptés et un virage à droite effectué, avec plusieurs privatisations. Sévèrement contesté par les réformistes, le PRI doit aussi composer avec les rebelles de l’État du Chiapas qui occupent le devant de la scène politique au milieu des années 1990. Le mécontentement favorise l’accession à la présidence de l’homme d’affaires Vicente Fox, en 2000. Elle met un terme à la série de succès ininterrompus du PRI. Bien que son économie est considérée comme une force émergente sur la scène mondiale, le Mexique reste hanté par de graves problèmes tels que les inégalités sociales et la violence engendrée par les bandes criminalisées qui font le trafic de la drogue.
Depuis 1945, ce pays a été marqué par l’affrontement avec 2 groupe(s), faction(s) ou territoire(s) ayant fait, pendant les périodes indiquées, au moins 25 morts par année:
Au plan de l’organisation des pouvoirs, il s’agit d’un État fédéral. Le régime politique est présidentiel; le président gouverne sans nécessairement avoir l’appui de la branche législative. Le système électoral est du type mixte (avec compensation). Le droit de vote pour les femmes a été reconnu en 1947. Le système partisan est généralement associé à la catégorie suivante: autre.